Au t'as va lo !

Vous en rêviez tous ? Le voilà arrivé ! Tout frais, tout nouveau, rien que pour vous : un nouvel article ! (ouioui, j'ai décidé de changer d'orientation et de travailler dans la pub !)

Cet article aura pour objet Otavalo et Cotacachi. Il conviendra, dans une première partie d'évoquer Otavalo et son marché; cela nous permettra ensuite de comprendre Cotacachi, son volcan et sa lagune. (Les plans en deux parties deux sous parties me manqueraient presque!)

Tout ça pour dire que nous avions prévu de partir vendredi matin à l'aube, qui s'est transformé en vendredi matin 9h, sans que nous n'ayons pu rien faire ! Le temps est un sale traitre je vous jure, il accélère le temps sans nous prévenir ! Bref, ayant des petites difficultés à saisir le trajet pour aller au terminal de bus de Quito (tout au Nord de la ville), nous avons finalement mis deux heures, et changé trois fois de bus... Mais nous y sommes arrivés, un peu moins frais que ce que nous avions espéré ! Nous sommes alors monté dans un ultime bus, direction : Otavalo ! Otavalo est une ville de (je crois) 14 000 habitants, au Nord de Quito. Nous sommes donc vite arrivés là bas, et après avoir loué un hôtel et mangé une pizza (j'avais oublié de vous prévenir qu'on a fait une overdose de nourriture équatorienne et que nous sommes tombés dans une américanisation aiguë de la nourrriture), nous sommes allés... AU MARCHE !! 

Otavalo est en effet célèbre pour son marché, surtout le samedi ! Là tous les artisans du coin viennent vendre leur produits. Nous étions vendredi. Donc pas de marché du samedi (au cas où vous n'ayez pas suivi la situation de cause à effet), mais marché quand même ! On s'est pas mal baladés, on a découvert une ville beaucoup plus traditionnelle, la majorité des femmes en habit traditionnel ! (répétition du mot "traditionnel", vous excuserez ma pauvreté de vocabulaire français, je suis passée à l'espagnol MOI ! - mais ouiiii)

Il faut dire que mon achat a été un achat dont je n'avais pas du tout besoin : une couverture ! J'ai en fait négocié pour un certain jeremy qui avait besoin d'une couverture ; ayant fixé mon prix à 12 dollars, le marchand a finalement accepté... Sauf que jeremy n'en voulait pas pour 12 dollars ! Je me suis donc retrouvée prise au piège, coincé entre un marchand qui louchait sur mes douze dollars, ma conscience qui me disait de ne pas s'en aller parce que le marchand avait passé dix minutes à négocier et qu'il avait accepté mon prix, et le petit diable de ma tête qui me disait : tu n'en as pas besoin, pars en courant ! 

Vous vous en doutez sûrement, ma conscience a gagné le combat haut la main (toutes nos félicitations pour elle). Je me suis donc retrouvée avec une couverture, en laine d'alpaca (super douce), dont je n'avais absolument pas besoin, puisque j'ai déjà un édredon et deux couvertures ! Voilà voilààà

Le lendemain nous étions... (avez vous suivi la chronologie? That is the question...) SAMEDI ! Et donc... MARCHE ! En plein dans le mil, vous êtes trop forts, on dirait que vous étiez avec nous ! Là, il y avait un monde fou, le marché dépasse la seule place des Ponchos (la place s'appelle vraiment comme ça ! Pas cliché du tout, nooooon), et s'étend dans toute la ville. 

(Photos du marché d'Otavalo)

Après avoir acheté des tas de trucs dans un marché qui foisonnait de bruits (j'avais l'impression qu'on était des poissons, happés par des pêcheurs, qui parlaient tout le temps!), et après avoir mâchonné une feuille de coca (celle-ci s'est complètement désagrégée dans ma bouche... Il faut préciser que les sud américains en mâchent souvent, cela étant censé avoir certaines vertus, comme atténuer le mal de l'altitude. En France, ces feuilles sont illégales - et oui, je suis une terroriste! - puisque ce sont à partir de celles-ci que sont fabriqués certaines drogues, comme la cocaïne. Mais les feuilles en tant que telles ne sont pas une drogue, à part peut être comme pour le café, si tu en mâches tous les jours tout le temps !), nous sommes allés manger, puis nous sommes allés faire une minirando mais trop belle, aux cascades de Peguche. 

Là, nous avons fait... DU CHEVAL ! J'étais ridicule, mon cheval n'avançait pas, et comme on m'avait dit de serrer mes talons contre le cheval, je contractais mes jambes en permanence, jusqu'à avoir une crampe ! Constance, qui a fait pendant des années du cheval (nonon, je n'ai pas fait de complexe d'inférorité!), a eu le cheval le plus nerveux, qui lui faisait prendre des poteaux, est parti au galop... Mais tout s'est bien fini ! (je rajouterai les photos du cheval prochainement, elles ne sont pas sur mon appareil)

Ensuite, on est partis pour... Cotacachi ! Mais ceci est une autre histoire, puisque je suis hélas, obligée de vous quitter. On me presse, stress, met la pression pour aller déjeuner, et faible comme je suis, je ne résiste pas ! Je ne peux ainsi pas réaliser mon plan en deux parties deux sous parties, à mon grand regret...

Au prochain épisode, vous aurez les photos du cheval (on ne me voit même pas tomber héhé), et... Cotacachi ! Pour le moment, ces mots ne vous évoquent probablement rien, mais pas pour longtemps ! 

Je pense bien fort à vous tous.