Là où tu n'es plus sûr que ce monde est le même que le tien,

Là où aucun bus ne va, où la mer est plus chaude que la terre, où les gens pêchent et vivent

Là où les gens n'ont rien, mais t'offrent tout.

(Photo du hameau de Paufi)

On est donc partis vers la côte jeudi jesaispluscombien septembre. Rien à voir avec Quito ! Beaucoup plus pauvre, beaucoup moins occidentalisé, et ceux qui sont allés en Afrique le disent : très ressemblant à l'Afrique !

On est passés par des paysages superbes, une végétation luxuriante, puis tout en descendant, nous sommes arrivés à Esmeraldas. Là habite une fille qu'a rencontrée Constance dans l'avion, qui nous accueillis. L'air était humide, chaud (on a apparemment atteint 38 la journée... Hé oui, ce n'est pas l'automne pour tout le monde !), les moustiques présents (nous avons pris de l'anti palu, ayant découvert les méfaits du paludisme...).

(Esmeraldas, comme vous le voyez est au nord ouest - non pas que j'ai peur que vous soyez pourvu d'une miopie aiguë hein!)

Esmeraldas est une ville qui est peligrosa (traduction pour ceux qui ont laissé leur espagnol au placard : dangereuse), assez pauvre, qui vit à deux mille à l'heure. Ce qui est rapide ! Nous avons donc mangé un quart de poulet (ça fait beaucoup finalement), et nous sommes allés dormir chez Luisa. Puis le lendemain, départ pour le village de ses parents ! J'étais à deux mille lieues de m'imaginer la vie là-bas. A des années lumières d'une vie occidentale, à pêcher des poissons, les manger après. A vivre au rythme du temps. A t'accueillir comme des rois, alors qu'ils ne te connaissent pas.

Il y avait une discothèque pour danser (dans une petite cabane). Les gens dansent environ quarante mille fois mieux que nous !

Nous étions donc assez ridicules. J'ai dansé avec le père de Luisa la salsa, je n'y comprenais rien... Je crois qu'il était condescendant ! Nous sommes allés sur la plage, nous avons pris une douche avec une bassine d'eau, nous avons dormi dans une pièce avec plein de lits, qui faisait aussi office de cuisine, nous avons mangé du crabe au petit déjeuner.

(La plage de Paufi)

Le lendemain : départ pour Same, un autre village près de la côte ! Rien à voir, beaucoup plus touristique, on se croirait sur une ile paradisiaque, avec des cocotiers. (si vous souhaitez avoir des photos de cet endroit, n'hésitez pas à me demander - avouez, vous en rêêêêvez). Nous avons passé la journée là bas, la nuit, puis nous sommes repartis... A Quito ! (où la nourriture était absente de chez moi et où heureusement un de mes colocs m'a offert des mets délicieux... C'est cool d'avoir des colocs qui tiennent une pizzeria, je vous le jure !)

Voilà, c'était... la côte Equatorienne ! J'espère que tout roule en France aussi. Que la sncf est toujours aussi ponctuelle, que l'automne est doux, que les soirées toujours aussi chouettes... Et j'en passe !

Je suis allée au bout du monde !

Partager cet article